Cette mesure fait suite à la « vague de menaces » qui a touché plus de 130 collèges et lycées en France. Image : Getty

Après une série de cyberattaques sur près de 130 collèges et lycées en France, Nicole Belloubet a annoncé à l’occasion d’un déplacement à Bordeaux vendredi 29 mars la mise en place d’« une force de sécurité mobile scolaire qui sera nationale. Elle pourra être projetée dans les établissements qui connaîtraient des difficultés ».

Pour rappel, des menaces d’attentats ainsi « qu’une vidéo très violente » avaient été envoyées aux élèves, aux personnels et aux familles suite au piratage de l’environnement numérique de travail des établissements.

Une force de sécurité destinée à « rassurer les enseignants »

Cette force de sécurité serait « destinée à rassurer les enseignants » et à « assurer la sécurité physique » au sein des collèges et lycées. « Les enseignants ne sont pas seuls et nous formons tous un bouclier autour d’eux, autour de nos établissements », a expliqué la ministre.

« L’Etat se portera systématiquement partie civile lorsqu’une plainte sera déposée […] Ces choses-là ne sont pas acceptables. L’Etat doit pouvoir demander réparation pour l’école, les écoles subissent des dommages matériels, nous le voyons avec les ENT… » a-t-elle ajouté.

Interrogé par l’AFP et relayé par Le Parisien, l’entourage de la ministre a précisé que cette équipe, « composée d’une vingtaine d’agents de l’Éducation nationale », serait « mise en place à la rentrée 2024 ». « En cas de crise aiguë, elle pourra être projetée sur tout le territoire sous 48 heures quand les moyens locaux nécessitent un soutien supplémentaire »